Invités d'Honneur


La manifestation se déroulant à Chaussy en 2018, 
il n'y a pas un invité d'honneur spécifique. 
C'est l'ensemble des photographes qui participeront à cette édition qui seront mis à l'honneur


4 au 6 Novembre 2016 pour la 10e édition
Invité d'Honneur : 























http://medetmorganearoundtheworld.e-monsite.com/






Invité d’honneur de la 5e édition des
Rencontres  Photographiques  en  Vexin



Christian Tétard, photographe témoin de son temps


50ans de carrière et pas du tout blasé, il réalise encore plusieurs centaines de clichés par mois.



Christian tétard a passé une partie de sa vie au contact des plus grands photographes comme Henri-Cartier Bresson, Frank Horvat, Patrick Demarchelier, Philippe Charbonnier, Lucien Clergue, Jean-François Bauret, Jeanloup Sieff, Janine Niepce et bien d’autres qui l’ont marqué à jamais et avec lesquels il a travaillé dès 1964. C’est en décembre de cette année qu’il est embauché comme laborantin à Pictorial Service (appelé PICTO de nos jours), le plus grand laboratoire professionnel d’Europe fondé par Pierre Gassmann, ami d’Henri Cartier Bresson qui fonde dans le même temps l’agence Magnum. Auparavant, Christian Tétard avait été l’un des pionniers du diaporama, avec quelques Belges et Allemands, en participant aux premiers festivals européens d’Epinal, dès 1962 où il fut retenu pour des essais pour l’ORTF. Le festival vient de fêter son 50e anniversaire.
A Picto, de laborantin il deviendra développeur noir et blanc et travaillera pour les plus grands reporters et les plus prestigieux photographes de mode de Vogue, Harper’s Bazaar et  Jours de France. Il est aussi très vite repéré par le patron du service photo de l’Otan appelé la Nato. Il est choisi pour installer un labo éphémère pour couvrir une semaine de cession de l’Otan à Bruxelles en 66 puis à Luxembourg en 67. Il développe alors, dans les toilettes du Parlement, les milliers de prises de vues des journalistes du monde entier. Les meilleurs clichés sont tirés sur papier et envoyés par Bélinographe à toutes les rédactions du globe pour être à la une des principaux médias le lendemain matin. A la suite de ces prestations Christian Tétard est pressenti pour diriger le laboratoire photo du news magazine L’Express. Après essai il est accepté mais il décide de rester à Picto où on lui confie la création du service achats et en 1972 il est nommé gérant d’une filiale de Picto.
En 1976, riche de ces 15 premières années de photographe, il ouvre un studio dans son village de l’ouest parisien. Il est l’un des premiers photographes des Yvelines à proposer des portraits encadrés sur toile, photographiés en clair-obscur à la manière des grands peintres du 17e siècle, comme de La Tour. Le portrait deviendra sa passion. Photographier l’humain est chaque fois un challenge dont il ne se lasse pas.

Dans la photo comme dans beaucoup de professions artistiques, il faut savoir sortir de son atelier et Christian Tétard devient le reporter le plus visible de sa région. Il opère pour quelques grosses entreprises comme Unibéton où il grimpe à 20 mètres du sol pour photographier les centrales à béton de la région parisienne et du centre du pays ; pour Hertz il suit toutes les compétitions patronnées par le loueur de voitures ; Roland Garros, le Marathon de Paris, le départ du Dakar, les 24h du Mans...
Il réalise de nombreux clichés sur la capitale pour les catalogues d’Arabie Saoudite et fait les reportages des mariages japonais à l’église américaine de Paris. Suite à un travail pour France Soir magazine il est sollicité pour travailler à la promotion nationale des photographes portraitistes au sein du GNPP (Groupement National de la Photographie Professionnelle). Avec quelques collègues il fonde l’Objectif d’Or qui met chaque année en valeur un photographe. Dans les années 80, on utilisera ses inventions sur le portrait d’art (lumière-maquillage-psychologie) pour créer un service spécial pour les professionnels du portrait.
En 1990, après l’exploitation de plusieurs magasins, Christian Tétard est retenu par une agence de publicité qui lui confit celle de Versailles. Journaliste, photographe, il en assurera toutes les charges comme celui de conseillé de plusieurs mairies et promoteurs immobiliers.
Christian Tétard quitte l’agence le jour de ses 60 ans et s’inscrit en profession libérale. Il développe son activité de communication et exploite ses acquis en créant, logos et campagnes de communication. Il crée également 35 modèles de cartes postales modernes actuellement vendues en librairies.
Depuis 40 ans Christian Tétard exerce dans la même région, les activités de photographe, peintre et communiquant. Actuellement président d’un club de peintres, il organise des événements autour de la peinture et de la sculpture, et c’est parce qu’il trouve toujours difficile de le faire savoir auprès du  grand public qu’il crée un magazine sur les arts plastiques. Il offre alors une tribune gratuite aux artistes et communes dans un magazine distribué à 10.000 exemplaires par plus de 120 mairies, offices de tourisme et musées de la Vallée de Seine.
Aujourd’hui, Christian Tétard est occupé à plein temps par ses passions qui se confondent avec son activité professionnelle. Il aime à parler de son art aux plus jeunes, tout n’étant pas écrit dans les livres. La transmission et le partage de son expérience est maintenant l’un des but de son existence.



Alexandre Sargos, résident sur la région était notre premier invité d'honneur.





Site d’Alexandre Sargos :  www.alexandresargos.com


Alexandre Sargos, résident du Vexin, est de cette nouvelle vague de reporter « des gens d’images » comme il se définit, qui ne s’arrête pas au  seul support de la photo. Cet auteur « multimédia » de 40 ans, jeune père de famille, est en effet photographe, cadreur, journaliste et réalisateur. « A la façons dont évolue l’information, notre société et les boitiers, il faut dépasser le support et travailler à la fois la photo et la vidéo. C’est ce que je conseillerais à un jeune qui voudrait se lancer dans le reportage ! ». C’est à 20 ans, lors d’une escapade en Roumanie, au moment de la révolution (1989) que ce jeune aventurier découvre sa vocation pour la photo et le reportage. A son retour, il bénéficiera des conseils d’amis et de professionnel de la photo, avant de s’inscrire à l’école de journalisme IPJ. Son désire d’être dans le feu de l’action et son enthousiasme lui permet de toucher à tout. Depuis ses premières photos en Roumanie, il a parcouru une trentaine de pays avec à la suite de nombreuses publications dans les grands magazines français et européens (Géo, Figaro Magazine, le Monde2, Grande Reportagem, Sette…). En 2006, il était sélectionné à Londres pour être exposé suite au premier « The Guardian Weekend Photography Prize » dans la catégorie reportage, avec un sujet sur le Hezbollah libanais. Parallèlement, son premier documentaire (52mn), « le XV des cités » qui suit durant une année, une sélection nationale de rugby, composée de jeunes de quartier populaires est diffusé sur Canal+ puis dans  d’autres programmation, avec à la clef de très bonne critiques. « Dans cette profession, il faut constamment avoir une dizaine d’idées et plusieurs projets en cours ». L’originalité des sujets est l’un des critères de recherche de ces hommes. Son dernier succès, est un reportage et un livre coécrit avec Jérôme Pierrat (écrivain) « Yakusa : enquête au cœur de la mafia japonaise » paru chez Flammarion. Un travail de 4 années dans les coulisses du Japon interdit, dont Alexandre Sargos nous présentera plusieurs images et récits lors de la conférence-débat organisée le 7 novembre à Magny en Vexin, à l’occasion des Rencontres Photographiques en Vexin. 




Yakusa. Enquête au cœur de la mafia japonaise

Considérée comme l'une des plus dangereuses du monde, la mafia japonaise intrigue et mystifie. Fruit de plusieurs années de recherche et d'entretiens, l'ouvrage des journalistes indépendants Jérôme Pierrat et Alexandre Sargos jette un éclairage inattendu sur cette société secrète, dévoilant ainsi ses structures et divisions tentaculaires, ses valeurs et l'étendue de son pouvoir.
Chose plus qu'étonnante, les grands parrains nippons ont même ouvert les portes de leurs bureaux aux auteurs pour les guider dans les bas-fonds du Japon interlope.

Semblable à une enquête policière, Yakusa nous invite à la rencontre de ces malfrats mythiques tirés à quatre épingles dont certains obéissent encore au vieux code d'honneur des derniers samouraïs. Fouillé et prenant. Éd. Flammarion, 2005, 253 p.